Shilo MM

Quand la dot devient un fond de commerce

Depuis longtemps la dot chez les bantous et en Afrique, a été un symbole de valorisation du mariage et de la femme, que les parents de cette dernière réclament au futur mari. Dans ma tribu par exemple, la dot comprend généralement une somme d’argent, quelques casiers de boissons, une chèvre, des poulets et des vêtements, cela dépend des moyens de la famille de l’époux. L’argent, qui est pour le père, est considéré comme une contribution aux frais d’éducation de la jeune fille. Les vêtements sont offerts à la mère, généralement en signe de remerciement pour avoir sauvegardé la virginité de sa fille jusqu’au mariage. Quant à la boisson, à la chèvre et aux poulets, sont répartis aux oncles et à la fratrie.

Commerce ou dot ?

Si en Fédération de Russie, la dot n’existe pas et est facultatif de donner à la famille de sa future femme un symbole, dans plusieurs autres pays et villes africaines, la dot à payer dans le cadre du mariage coutumier a pris un caractère commercial dangereux. Il faux parfois involontairement mais obligatoirement satisfaire aux exigences listées des parents de la future épouse pour prétendre se marier avec celle que vous aimez et qui sera la future mère de vos futurs enfants.

Cette liste généralement à trois volets, comprend les biens pour Papa, Maman et la famille élargie. Sur laquelle est marquée, avec une dose insupportable et fantaisie les biens matériels et financiers exigés du futur époux.

« Le mariage, tel qu’il existe aujourd’hui, est le plus odieux de tous les mensonges, la forme suprême de l’égoïsme » Léon Tolstoï

Pis encore, actuellement la femme est chosifiée à cause de la dot, car le plus souvent elle est fonction de la beauté de la fille,… et du niveau de sa scolarisation. D’autres trouvent en elle l’occasion d’étaler la pauvreté de la famille de la femme à marier. Pour preuve à Kinshasa, la dot peut atteindre ou voire même dépasser 1500 euros.

Pourtant, la dot est un symbole de valorisation du mariage et des cultures. Pour la majorité des kinois et des congolais : il s’agit là ni plus ni moins que d’une escroquerie. Car même au mariage civil, les choses ne se passent pas ainsi. Alors que l’Etat congolais reconnaît ce mariage dont la dot a un caractère symbolique. Elle est facultative et peut être payée en nature, en espèces ou sous les deux formes. Mais en aucun cas son montant ne peut dépasser la somme d’achat d’un véhicule.

Le sort réservé aux fiancés incapables de payer la dot

Certains d’entre eux renoncent carrément au mariage, d’autres s’endettent infiniment ou utilisent différentes options pour avoir la fille. A Kinshasa par exemple, il existe le phénomène appelé en lingala « Yaka tovanda », littéralement peut être traduit par « Viens qu’on vit ensemble », qui consiste à se passer de la dot qui est onéreuse, en dépit de la pression familiale. Tandis que d’autres kinois vont loin et utilisent un raccourci visant à engrosser sa fiancée pour avoir la possibilité de la récupérer mais à moindre frais. Aux parents, d’être raisonnable quand il faut fixer le montant de la dot de sa fille.


C’est (Dieu) qui est responsable de mon malheur !

С’est pas moi qui l’ai dit, mais un jeune congolais comme vous et moi et qui a été pendant longtemps chéri et aimé par ses parents. Grâce à cet article, ce jeune homme que je nomme Bikita explique brièvement et sans ambages pourquoi il impute la responsabilité de son malheur à Dieu et il nous décrit comment aujourd’hui il se retrouve dans la rue.

Il y a une décennie passée…

Etant fils-unique, le jeune Bikita utilisait souvent l’arme des larmes pour s’approprier tout ce dont il avait besoin, en plus il était follement aimé et adoré, plus qu’un diamant pour ses parents.

Mais il advint hasardeusement le jour où ses parents entrèrent en contact avec une église de renom à Kinshasa, permettez-moi de la nommer « Eglise Foi en Dieu ». Dotés d’un zèle redoutable et d’une foi surabondante, les parents de Bikita avaient totalement confiance en Dieu en croyant à tout ce que le pasteur disait, car d’après leurs dires, c’était la parole de Dieu.

Comme dans toute autre église de la chrétienté, l’église Foi en Dieu avait l’habitude d’organiser des veillées et retraites de prières avec ses adeptes. C’était la toute première fois pour les parents de Bikita d’y assister et c’est cette retraite qui bouleversa tout son devenir…

Quand l’esprit de (Dieu) a parlé

D’un air serein, le pasteur informa les parents de Bikita que ce dernier était en réalité un enfant sorcier et qu’il projetait de se débarrasser d’eux en leurs tuant.

« J’étais un enfant honnête, poli et respectueux jusqu’au jour où mon père me chassa de la maison, parce que Dieu lui avait révélé que j’étais sorcier » Bikita

Mon père et ma mère : C’est la rue

Tout juste après les révélations et confirmations du pasteur sur ce qu’il appela : l’état d’âme, le père de Bikita était non seulement triste, mais aussi émotionné et irrité. Et malgré les nombreux conseils et suggestions reçues, il se décida en une nuit de procéder au déguerpissement de celui qui était jusque là, son propre fils bien-aimé.

Aujourd’hui Bikita n’est pas dans la rue parce qu’il est victime d’un foyer brisé ou d’une famille disloquée, mais parce que ses propres parents ont voulu qu’il en soit ainsi.

Le cas de Bikita n’est pas le seul, plusieurs autres enfants de la rue, communément appelés à Kinshasa Chegués ou encore Phaseurs, sont martyrs des églises de la chrétienté. Aux autorités congolaises de trouver une solution durable pour ce problème déplorable et de vulgariser réellement les droits des enfants dans les familles congolaises.


Est-ce le fait d’être jeune ou bien une jeunesse en crise?

La jeunesse en crise - https://www.cafebabel.fr
La jeunesse en crise – https://www.cafebabel.fr

 

La jeunesse est une étape fondamentale dans la vie d’un être humain, durant cette époque de vie comprise entre l’enfance et l’âge adulte, l’homme est appelé à se découvrir et à tracer son chemin pour un avenir meilleur.

Mais malheureusement, faute d’un bon encadrement plusieurs jeunes sombrent dans l’incartade et ne profitent guère de cette période combien importante dans la vie d’une personne.

A en croire les spécialistes, la violence juvénile constitue un problème majeur dans notre société d’aujourd’hui, car quantité de jeunes s’adonnent aux actes répréhensibles par la loi en fumant la drogue ou la cocaïne. Et dans plusieurs capitales du monde, l’on retrouve les jeunes regroupés au sein de groupes ou clans ayant pour but principalement de semer la terreur chez les paisibles citoyens, avec des comportements souvent d’autodestructeurs (le cas du phénomène Kuluna à Kinshasa).

Et à l’ère du Sida, les dangers du vagabondage sexuel ne sont plus à prouver. Pourtant, de nombreux adolescents ont l’air de penser que les rapports sexuels ne sont qu’un jeu inoffensif. Certains, par exemple, n’hésitent pas à employer des euphémismes pour parler d’aventures sans lendemain ou de partenaires strictement sexuels, qui n’ont pas d’exigences affectives.

Choses surprenante,  ces vingt dernières années, l’âge moyen auquel les jeunes ont des relations sexuelles baisse de plus en plus. Il n’est plus rare de voir des garçons et des filles commencer dès 12 ans.

« Le phénomène des grossesses chez les adolescentes peut être qualifié d’épidémie, et nombreuses  sont celles qui contractent de maladies sexuellement transmissibles ou pire encore le Sida »

Le vagabondage sexuel est présent même chez ceux qui sont appelés intellectuels et étudiants. Au Congo par exemple,  on parle des points sexuellement transmissibles, un phénomène qui invite les filles à satisfaire les envies sexuelles du professeur, afin d’être dispensé sans efforts dans sa matière.

Aujourd’hui, le dernier passe-temps à la mode dans le campus universitaire dans plusieurs pays du monde (Etats-Unis, France, Russie… ),  un contact intime sans  lendemain qui peut aller des baisers au rapport sexuel entre deux personnes se connaissant à peine et n’envisageant même pas de se reparler.

Mais où va la jeunesse actuelle ?

La jeunesse est le temps d’étudier la sagesse et la vieillesse est le temps de la pratiquer a écrit Jean-Jacques Rousseau. Nous jeunes ayons conscience du danger qui nous guette et par conséquent agissons toujours sagement afin de vivre une vieillesse heureuse car dit-on la vieillesse est comme un compte de banque où nous retirons de ce que nous avons amassé, raison pour laquelle durant nos jeunesses, déposons-y de belles œuvres pour vivre une vieillesse meilleure.


Est-ce mal que d’être vierge ?

Dernièrement, je venais de lire un billet parlant d’une femme qui était encore vierge jusqu’à l’âge de 30 ans. C’est alors que l’idée m’est venue de rédiger cet article combien important surtout pour nous jeunes qui, ces derniers jours avons notre propre façon de voir les choses.

Incontestablement, aujourd’hui vivre sans le sexe est difficile pour les uns et quasiment impossible pour les autres, car la majorité de jeunes se disent : « Quand tu es jeune, il faut profiter de cette période et la vivre en profondeur dans tous les domaines ».

Retournons à l’authenticité…

Bien que le sexe soit un sujet tabou dans beaucoup de familles africaines, je m’étais permis d’en discuter afin de savoir quelles conceptions en avaient nos parents et nos grands parents quand eux aussi étaient jeunes.

D’après les témoignages reçus, bon nombre de mères et de pères quand ils étaient jeunes et célibataires, ne s’aventurier à utiliser leurs organes génitaux ou bien à passer purement à l’acte sexuel.

En plus, les us et coutumes datant prônaient un habillement adéquat, une musique saine, le respect de l’autre sexe…  et sans oublier, valoriser la femme.

Pourquoi ce changement ?

Les changements que nous observons de nos jours sont en grande partie influencés par les progrès de la science, avec les multiples inventions, innovations, transformations et modernisations technologiques.

« Tout ce qui hier paraissait inimaginable, aujourd’hui est possible »

Le monde dans lequel nous vivons est obsédé par le sexe. Chaque jour, nous sommes bombardés d’images et de musiques sensuelles, même la pornographie s’est impatronisée. Pis encore, beaucoup se servent du sexe pour vendre. Nous ne pouvons sous-estimer l’effet que ces images sont susceptibles d’avoir sur nous jeunes.

Raison pour laquelle plusieurs personnes sont d’avis que vivre ou bien passer sa jeunesse sans le sexe est un sacrilège. Et ils essaient d’inculquer ces faux enseignements chez un grand nombre de jeunes via les médias avec des séries télévisées faisant passer souvent le sexe pour un jeu ou une distraction inoffensive.

« Quand tout le monde ne semble parler que de sexe autour de vous. Et en vous tenant à l’écart, vous vous exposez aux moqueries »

De nombreux jeunes filles et garçons parfois innocents et qui ne savent pas véritablement ce qu’ils se veulent réciproquement, finissent généralement par avoir le dédain pour ce qu’ils pensaient être l’amour véritable, l’unique conseil aux jeunes : C’est d’attendre le moment opportun pour un bonheur véritable, comme le témoigne cette récente enquête des chercheurs étasuniens.


Nos Meilleurs Vœux aux Mondoblogueurs

Depuis longtemps la jeunesse africaine chercha des voies et moyens afin de s’exprimer plus librement, de dévoiler parfois les réalités de l’Afrique profonde que souvent beaucoup laissent tomber. Mais grâce à cette fameuse plateforme Mondoblog, le rêve tant attendu est devenu réalité. Tous les jours qui passent, l’on sait maintenant se faire une idée originale de l’Afrique et des africains partout dans le monde.

« La  jeunesse  doit  non  seulement  assimiler  tout  ce  qu’à  crée  la  vieille  culture,  mais  élever  la  culture  à  une  hauteur nouvelle,  inaccessible  aux  gens  de  la  vieille  société. » Stanislavski

C’est l’une des raisons d’être de la communauté « Jeunes Congolais » et dans le cadre de la plate forme Mondoblog, tous ensemble visons le progrès de l’Afrique à travers nos Articles et Commentaires…

En cette fin d’année 2010, la communauté Jeunes Congolais, souhaite à toutes les Mondoblogueuses et Mondoblogueurs ainsi qu’à nos fidèles lecteurs de passer d’agréables fêtes de fin d’année et vous offres ses Meilleurs Vœux de Santé, de Prospérité, d’Amour et de Paix pour la nouvelle année 2011.

Faisons tous de la jeunesse africaine, prometteuse et talentueuse et une fois de plus, que cette nouvelle année voit tous vos vœux se réaliser !