Shilo MM

Jusqu’où allons-nous polluer ?

Grâce à la technologie, nous disposons présentement de plusieurs procédés et outils qui mettent en œuvre les découvertes et les applications scientifiques les plus récentes. Raison pour laquelle, aujourd’hui bon nombre de foyers disposent de quantités de matériels électroménagers et électroniques et nous comptons par plusieurs millions le nombre de véhicules que peut contenir une métropole.

Connaissez-vous réellement les dangers de lauriers de la technologie?

Avec le développement de la technique et de l’industrie, nous connaissons aujourd’hui ce mot appelé Pollution qui, à ce jour devient très inquiétante.

Vous souhaitez vous débarrasser d’un objet. Que faire? Le jeter semble une réponse simple et évidente. Toutefois, ce n’est pas toujours aussi simple. Le jeter où?

Le savez-vous?

D’après une association italienne de protection de l’environnement, une bouteille en verre jetée à la mer mettra mille ans à se décomposer. En revanche, un mouchoir en papier se décomposera en trois mois. Un mégot de cigarette pollue la mer pendant cinq ans ; un sac en plastique pendant dix à vingt ans ; un article en nylon pendant trente à quarante ans ; une boîte de conserve pendant cinq cents ans et du polystyrène pendant mille ans.

Tandis que les véhicules dont  nous disposons aujourd’hui, sont à l’origine d’un tiers des émissions de dioxyde de carbone, qui contribuent au réchauffement planétaire et d’un tiers de la pollution de l’air, qui tue plusieurs milliers de personnes chaque année. L’air que nous respirons est empoisonné par les fumées d’usines et les vapeurs d’essence.

Dans nos villes africaines, les populations parfois contribuent aussi inconsciemment à la pollution planétaire en jetant ça et là les objets usés. D’après l’Organisation mondiale de la santé, 80 pour cent de maladies causées dans le monde entier et plus particulièrement en Afrique sont dues par un manque d’eau ou d’hygiène publique. Dix à 25 millions de gens meurent chaque année de maladies dues à une pénurie d’eau potable. Tous les ans, l’une de ces maladies, la diarrhée, tue autant d’enfants que la Première Guerre mondiale faisait de victimes chaque année.

Ne soyons pas ignorant ni avarice mais travaillons tous ensemble pour préserver la vie dans notre planète la terre. En promouvant les programmes liés à l’assainissement, en conscientisant nos populations sur les dangers réels de la Pollution et plus encore, en réclamant des réparations de la part de grandes usines de production et chimique.


Un pays riche mais pauvre

Cela peut sembler incompréhensible, mais c’est une réalité. La République démocratique du Congo ou le Congo-Kinshasa, bien que possédant quantité de richesses, les populations congolaises ne cessent de soupirent.

A cause de ses ressources, le monde entier depuis longtemps s’intéresse de près à la terre congolaise, raison pour laquelle il eut plusieurs guerres civiles fantaisistes et injustifiées visant à contrôler et piller le sous-sol congolais.

Un peu d’histoire

Avant que Christophe Colomb n’achève son célèbre voyage vers les Amériques en 1492, au terme d’une traversée menée entre 1482 et 1484 en Afrique centrale, des marins portugais, sous le commandement de Diego Cão, sont arrivés à l’embouchure du fleuve, que Diego Cão nomme alors Congo. Ils ignoraient que le fleuve sur lequel ils naviguaient avait parcouru des milliers de kilomètres avant d’atteindre l’océan.

Le fleuve Congo, le deuxième fleuve d’Afrique par sa longueur après le Nil, et le deuxième fleuve du monde par son débit, sépare les deux capitales les plus proches du monde, à savoir Brazzaville et Kinshasa.

Le Congo aujourd’hui

Bien qu’ayant connu plusieurs périodes d’agitations depuis son indépendance, le Congo-Kinshasa présentement est un pays en reconstruction et dont les populations et dirigeants font de leurs mieux pour rattraper le temps perdu avec des incompréhensions superflues.

D’aucun ne douterait que le Congo-Kinshasa ou autrement dit le grand-Congo est indispensable pour un développement meilleur et rapide de l’Afrique, de part sa position géographique, ses richesses et ses potentialités en plusieurs énergies, dont électrique : Avec le plus grand central hydroélectrique d’Afrique pouvant desservir l’Afrique toute entière en énergie Electrique, Inga.

Sur le plan mondial la République Démocratique du Congo, bien que parfois oubliée, après l’Amazonie possède la deuxième plus grande réserve forestière du monde, appelée le bassin du Congo. Et avec l’évolution technologique, il y a actuellement miniaturisation des circuits électroniques et pour un bon fonctionnement et un rendement parfait de ces derniers, les grandes entreprises technologiques et plus particulièrement électronique recourent à un minerai qui ne se trouve qu’en République Démocratique du Congo, le Coltan.

Mais où est la part de la population dans toutes ces richesses ? En lieu et place de jouir au maximum aux prospérités du sol et du sous sol du pays, la majorité des congolais n’en profitent pas, bien au contraire, l’histoire nous apprend que plus de six millions des congolais sont morts à cause de guerres fantaisistes, perpétrées dans le seul et unique but de s’approprier de gisements de la République Démocratique du Congo.


La femme et le développement

Discriminées, violentées, exploitées sont les quelques méfaits parmi tant d’autres dont sont victimes plusieurs femmes dans le monde, en Afrique et plus particulièrement en R.D. Congo.

La femme se perd. Comme dirait Simone de Beauvoir. « Où sont les femmes? Les femmes d’aujourd’hui ne sont pas des femmes » ; il ne suffit pas d’avoir un corps de femme ni d’assumer comme amante, comme mère, la fonction de femelle pour être une « vraie femme » ; la « vraie femme » est celle qui s’accepte comme Autre. (Simone de Beauvoir,  le Deuxième Sexe, Paris, Gallimard, 1949)

A ce jour, sont peu nombreuses les vraies femmes. La femme ne sait plus jouer son rôle véritable dans l’actuelle société et avec plusieurs discriminations dont elle est déjà assujettie nous assistons impuissants à son exploitation, et souvent sans qu’elle s’en rende compte mais parfois aussi de son plein gré.

L’alphabétisation

Jusqu’en ce vingt et unième siècle, l’analphabétisme reste plus fort parmi les femmes que parmi les hommes. Il existe encore plusieurs femmes analphabètes en Afrique et plus précisément en République Démocratique du Congo, comme le témoigne l’image ci-dessus.

En effet, ces sont de filles mères ne sachant ni lire, ni écrire. Mais grâce à l’appui d’une Ong nommée OIEPJ, une partie de femmes vivant dans les communes rurales de Kinshasa ont bénéficiés et bénéficient de plusieurs formations, à savoir : l’alphabétisation, un enseignement en matière de planning familial, de santé, de protection de l’enfance, de nutrition, d’hygiène et d’instruction civique.

La femme et l’emploi

Selon l’Organisation internationale du travail, si l’industrialisation permet la féminisation d’un nombre croissant de professions, la diversité des niveaux de développement, les caractéristiques du système économique et social et les particularités culturelles expliquent en partie les différences de situation entre pays.

Par exemple, la plupart des pays d’Afrique, d’Asie, du Moyen-Orient et d’Amérique latine conservent une économie pauvre, fondée sur l’agriculture. La majorité des femmes travaillent dans les champs ou sur les marchés, ramassent du bois ou transportent de l’eau sans que ces activités ne soient prises en considération dans les calculs économiques.

Ce sont les pays africains qui connaissent les plus forts pourcentages de féminisation de la main-d’œuvre, mais il s’agit habituellement d’un travail agricole de subsistance. Alors que les hommes partent en ville à la recherche de revenus plus élevés, nombre de femmes se retrouvent seules pour s’occuper de la famille.

Même dans les pays qui sont parvenus à mettre en œuvre une certaine égalité, des problèmes tels que le niveau élevé du taux de chômage frappent durement la main-d’œuvre féminine.

Pourquoi cette discrimination de la femme ?

Dans plusieurs cultures africaines, la femme est toujours assimilée à un être inférieur à l’homme, donc incapable de travailler ou de se comparer à l’homme, raison pour laquelle d’autres personnes vont plus loin pour dire : la femme est bonne pour le mariage et que l’éducation de la jeune fille est une peine perdue.

Et avec les nombreuses agitations que connaissent nos pays africains, la femme est devenue très vulnérable et ignorante et nos mœurs aujourd’hui  affichent la femme comme un instrument de plaisir.

Mais n’oublions pas, nous sommes tous des humains, que nous soyons hommes ou femmes, blancs ou noirs, nous avons tous le même sang rouge qui coule dans nos veines et les mêmes potentialités.


Le Kuluna et le Kuluneur

A Kinshasa et dans les autres villes de la République Démocratique du Congo, il existe un phénomène généralement connu sous le nom de Kuluna. De quoi s’agit-il? Il est question des actes de vandalisme perpétrés par les bandes des jeunes, souvent membres des mouvements et clubs sportifs.

Pour la seule ville de Kinshasa, ces jeunes sont à même de terroriser toute une municipalité (le cas de la commune de Matete), après avoir pris des boissons à forte teneur d’alcool, ils se livrent aux combats dégradants entre-eux, sèment la terreur dans les quartiers et posent des actes de vandalisme chez les paisibles citoyens.

Selon les médias et la population, en effet, ce genre de comportement est inadmissible dans notre société. C’est une lampe témoin qui atteste que la dépravation des mœurs à atteint son comble.

D’où viennent les Kuluneurs?

Curieusement, la majorité des Kuluneurs et Pomba ne sont pas les enfants des rues, communément appelés Chégues, qui à ce jour sont presque maitrisés par les autorités.

« Ces sont  des  jeunes  sensés  bénéficier  d’une  bonne éducation  et  d’un bon  encadrement dans  la  mesure  où ils vivent  sous  le  toit  parental,  un  cadre  idéal  pour  élever  les enfants »

Malheureusement, avec la crise économique le pouvoir parental a diminué et cela à pour conséquence le libertinage chez les enfants. À ce stade déjà, le phénomène Kuluna est devenu un problème de société.

Pourquoi le Kuluna ?

D’après le rapport d’une certain organisme, le phénomène Kuluna peut être synonyme de la Révolte des jeunes, car ces derniers justifient leurs actions en condamnant l’Etat, parce qu’il ne se préoccupe pas véritablement du devenir de la jeunesse et n’ayant pas d’occupation et ne sachant à quel saint se vouer, certains jeunes se laissent aller aux amusements souvent nuisibles, raison pour laquelle aujourd’hui nous parlons du Kuluna.

Il est à noter que le Kuluna se localise le plus souvent dans les quartiers et communes  où les conditions de vie sont les moins favorables et le chômage très élevé. Et comme un proverbe dit : la souffrance en commun unie plus que la joie. Ces jeunes kinois ont en commun la conscience de faire partie d’une couche sociale sacrifiée.

Mais habités par le même potentiel d’initiative, de débrouillardise et de volonté d’en sortir, ces jeunes ont acquis la certitude qu’ils ne peuvent désormais compter que sur eux-mêmes. A nos gouvernants de prendre des mesures qui s’imposent afin d’aider la jeunesse montante, en la responsabilisant à assumer certaines tâches dans le but premier d’éviter la naissance d’un nouveau phénomène de jeunes, autre que le Kuluna.


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