Shilo MM

Et si Kinshasa redevenait la belle ?

Comme c’est le cas pour la plupart des villes et centres urbains africains, la ville de Kinshasa est née de la colonisation. Mais depuis sa fondation jusqu’à nos jours, la capitale congolaise connût plusieurs métamorphosassions, le plus souvent, c’était dans le sens négatif. Car Kinshasa, jadis la belle, aujourd’hui est devenue, Kinshasa la poubelle.

Classée parmi les grandes villes d’Afrique et du monde, la ville province de Kinshasa de nos jours n’est pas seulement la porte d’entrée en République démocratique du Congo parce qu’elle occupe le statut de la capitale congolaise, mais surtout parce que c’est une ville ouverte, où tout le monde se sent aimé comme chez soi et les kinois pour leur part, sont très solidaires et accueillant vis-à-vis des étrangers, c’est ce qui est à la base de la diversité raciale et ethnique à Kinshasa la capitale.

Parmi les problèmes majeurs à Kinshasa, nous pouvons citer l’insalubrité et la détérioration de la voirie. Cette dernière actuellement n’arrive plus à répondre aux besoins d’une population kinoise grandissante. C’est ce qui est à la base des embouteillages interminables sur les artères kinoises.

Pour remédier à ces problèmes, les autorités congolaises avaient lancés un programme prioritaire, visant l’ensemble du Congo, principalement la ville-province de Kinshasa, nommé : Cinq chantiers. D’après ce programme, le but est de redonner à Kinshasa sa plus belle robe datant.

Avec une population estimée actuellement à 11 millions d’habitants, la ville de Kinshasa n’est toujours pas prêt à être surpeuplée, car les espaces vides pouvant servir à construire des logements décents existent encore, et dans cet optique, il a non seulement été envisagé de rétablir les infrastructures existantes mais aussi d’ajouter une nouvelle commune moderne nommée : La Cité du fleuve, aux vingt-quatre autres que compte la capitale congolaise, comme en témoigne la vidéo ci-dessous.

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Nous espérons, que les dirigeants congolais tiendront réellement parole en rendant visible et palpable ces images de la nouvelle ville moderne de Kinshasa. Car Kinshasa est, et restera toujours un milieu pluriculturel où se côtoie et se brosse des tribus aussi nombreuses que différentes.


Quand les hivers sont durs

Actuellement si vous êtes en Europe, vous vivez sûrement l’hiver qui, selon moi, est souvent synonyme d’un froid inhabituel, de toux, de rhumes et de plusieurs autres tracas, mais quel hiver vivez-vous ? Je vous raconte mon histoire, quand j’ai été baptisé pour la première par le froid à mon arrivée en Russie.

En route vers le pays des esquimaux

J’ai quitté un bon soleil tropical à Kinshasa en destination de Moscou,  près de 24 heures plus tard je me retrouvai déjà dans ce que je peux assimiler à une chambre froide. Le pire était à venir, car en quelques jours seulement, la température a été encore abaissée, de sorte qu’il faisait extrêmement froid et je pensai aussitôt: Je vais mourir!

La Russie, le plus grand pays en termes de superficie au monde mais aussi l’un des pays où il fait sérieusement froid en hiver. Les températures peuvent aller de 40 °C en été à -40 °C en hiver.

L’adaptation jadis n’a pas été facile, mais rapide car vouloir ou pas, partout en Russie il fait froid. Les russes quant à eux, ils en sont les habitués. D’ailleurs, pour prôner leur victoire sur l’armée hitlérienne le 9 mai 1945, ils disent souvent que la nature aussi avait combattue pour la Russie.

Durant cette saison que nous appelons en russe Зима (zima) ou hiver en français, tout le monde s’habille lourdement pour éviter l’hypothermie, la chute dangereuse de la température du corps. Ce phénomène se produit quand le corps perd plus de chaleur qu’il n’en produit.

Tandis que pour esquiver l’encombrement des habillements parfois grotesques et ridicules, plusieurs russes utilisent la solution instantanée pour lutter contre l’hypothermie. Savez-vous la célèbre vodka russe ? C’est la meilleure solution surtout pour les jeunes, il à noter qu’en Russie il y a une grande variété de boissons spécialement pour lutter contre le froid.

Le froid n’est pas une entrave

Pendant les journées d’hiver ensoleillées, plusieurs russes se livrent, dans un décor de neige, à de nombreuses activités. Afin d’admirer les paysages d’un blanc scintillant et d’apprécier le froid piquant, les gens quittent leur maison pour faire de la marche, du ski, du patinage ou de la luge. Et puis il y a ceux qui préfèrent pêcher sur la glace. J’ai longtemps été curieux de savoir ce que ces activités avaient de si attirant.

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Actuellement, malgré le froid la vie évolue normalement car j’en suis aussi déjà un habitué et souvent je me moque des amis qui vivent à Paris et Bruxelles, car ils prétendent qu’il fait là bas aussi froid, mais je dirais plutôt qu’il fait doux. Si vous voulez savoir ce qu’est l’hiver véritable, pensez à faire un tour en Russie!


Kinshasa : Le changement de mentalités

Loin d’être un simple slogan, « le changement de mentalités » est un vaste programme de sensibilisation et d’éducation civique qui a été initié par les autorités congolaises, ayant pour but d’inculquer principalement aux jeunes congolais le civisme, mais aussi de leur aider à rectifier leurs façons d’agir, de penser ou encore de s’exprimer.

Les vertus, aujourd’hui surannées

Pour beaucoup de jeunes congolais et plus particulièrement ceux de Kinshasa, les bonnes manières n’existent plus. Par exemple, il se peut qu’un jeune bouscule ou pose involontairement une action maladroite, les mots du genre : Excuse, pardon…, sont difficilement prononçables par les congolais aujourd’hui. Il en va de même dans le domaine du transport, rare sont les jeunes qui cèdent les sièges aux vieillards dans un bus.

Force est de constater que le civisme n’existe pas dans le quotidien des congolais, car tout le monde jette tout n’importe où, c’est ce qui contribue aussi à l’insalubrité dans la capitale et plusieurs jeunes se permettent de démolir sans raison de biens publics ou de dérober les infrastructures mises pour subvenir aux besoins communautaires.

Pis encore, demander à un jeune kinois de relater entièrement l’histoire de son pays le Congo, c’est figurément parlant, lui demander de trouver la réponse à une équation mathématique remarquable. La preuve tangible, l’hymne national de la RD Congo n’est vraiment pas connu chez les congolais, les autres par contre confondent jusqu’à présent « La zaïroise » au « Débout congolais », l’actuel hymne national.

Ecouter le Débout congolais

Le Debout congolais

Ecouter La zaïroise

La Zaïroise

Un ouf de soulagement?

Avec l’implication des Conseils provinciaux de la jeunesse, nous osons croire que les choses cette fois-ci iront mieux et que les maux du genre kuluna, incivisme… ou encore dévergondage disparaîtront dans le vécu des jeunes.

Avez-vous bien compris que ce qui est essentiel dans une éducation, ce n’est pas seulement la lecture, le calcul, l’histoire, la géographie,… ou encore l’orthographe ? Mais aussi une bonne instruction civique, la politesse et les bonnes manières, c’est ce qui forge l’homme. Sans plus tarder, tous ensemble changeons nos mentalités.


Les congolais se souviennent d’Eux

Il y a 50 ans mourait Patrice Emery Lumumba, le Premier ministre du Congo indépendant, le symbole congolais du nationalisme africain. Quelques années plus tard, le second Lumumba fera son apparition, il fût nommé : le soldat du peuple, c’était Laurent Désiré Kabila, qui sera quant à lui assassiné quarante ans, à quelques heures près, après Patrice Lumumba. Quelle similitude !

16 janvier 2011, 10 ans pour Kabila

Hier dimanche 16 janvier 2011, les congolais s’étaient souvenus de celui qu’ils appelés Mzee et qui leurs avait appris le sens de l’auto-prise en charge. Beaucoup d’entres-eux, se rappellent du règne de Kabila, certes la vie était morose mais les congolais néanmoins étais motivés au travail, car lui-même était un travailleur. Raison pour laquelle beaucoup de congolais l’aimaient profondément.

« Il faut réellement que le peuple exerce le pouvoir lui-même. Il faut que tout le peuple s’implique dans l’exercice du pouvoir, qu’il puisse le détenir et s’en servir pour ses propres intérêts » L. D. Kabila

Une cérémonie de dépôt de gerbes des fleurs été organisée en début d’après-midi au Mausolée Laurent- Désiré Kabila situé sur le boulevard Tshatshi dans la commune de la Gombe.

17 janvier 2011, le cinquantenaire de Lumumba

Tué sauvagement et dans de conditions épouvantables, Lumumba restera à jamais dans la mémoire de tous les africains et des congolais en particulier. Aujourd’hui encore à Kinshasa est prévu une cérémonie de dépôt de gerbes des fleurs  mais cette fois-ci au boulevard qui porte son nom, où est érigé à quelques encablures de l’échangeur de Limete, un monument à l’honneur du premier héros national congolais.

« Je vous assure qu’avec notre foi,  avec notre dynamisme, avec  notre fierté nationale, le Congo sera dans cinq ans un pays fortement développé.  Ce n’est pas en mendiant des capitaux que nous allons développer le pays.  Mais en  travaillant nous-mêmes,  par nos propres mains, par nos efforts.  Le seul slogan pour le moment:  le progrès économique.  Les cadeaux, on n’apprécie pas.  L’indépendance cadeau, ce n’est pas une bonne indépendance.  L’indépendance conquise est la vraie indépendance » P. E. Lumumba

Lumumba, l’homme des soviétiques

« Quand nos  frères luttaient partout,  étaient-ce des  Russes qui nous instiguaient à réclamer l’indépendance?  Qui nous a exploités  durant 80 ans,  n’est-ce pas les impérialistes?  Ils considèrent  le Congo,  avec ses richesses,  comme  leur réserve nationale » P. E. Lumumba

L’Université Russe de l’Amitié des Peuples qui a été fondée en 1960, changea de nom en 1961 pour devenir : l’Université de l’amitié des peuples Patrice Lumumba, jusqu’en 1991. En mémoire de P. E. Lumumba. Malgré cela, plusieurs russes reconnaissent en Lumumba, un grand combattant pour la liberté des africains.


Nous sommes : Accros ou esclaves ?

Actuellement, je fais un effort pour vivre ne serait-ce qu’un jour sans dire bonjour à mon ordinateur et sans accéder aux différents réseaux sociaux répertoriés sur la toile, j’ai essayé, … réessayé mais sans succès et je me sens toujours emprisonné par ce calculateur numérique.

Bien sûr, l’on voit clairement les avantages de la technologie puisque cette dernière nous permet entre autre par l’entremise de la télécommunication ou de l’ordinateur de garder contact avec ceux qui nous sont chers, malgré les grandes distances qui nous séparent. Mais je vous avoue que les désavantages sont plus nombreux que ce qu’on pourrait qualifier de laurier. La victime principale des inconvénients technologiques, c’est nous qui sommes jeunes.

La technologie : une aide sournoise

Je venais à peine de dialoguer avec un ami à Kinshasa, nous avions eu le temps de passer en revue toutes les bonnes et mauvaises nouvelles du pays, de la politique (bien que ça m’intéresse pas), en passant par le social et pour finir avec les mœurs kinoises.

En ce qui concerne principalement les mœurs. Les jeunes aujourd’hui à Kinshasa sont devenus non pas des internautes de renom mais plutôt des facebookeurs, car bon nombre d’entres-eux passent plusieurs heures connectés sur ce réseau social que vous connaissez bien. Sûrement vous aimeriez sans aucun doute savoir que ce qu’ils font  au juste beaucoup de temps en ligne ?

D’après le gestionnaire d’un Cyber Café, hormis le but loyale de converser avec ses amis connus, les jeunes kinois utilisent ce réseau social pour Captiver et Attirer, à l’aide de photos, vidéos et messages sur le Mur…  Enfin de compte, créer une nouvelle amitié virtuelle ou voire même se fixer déjà un premier rendez-vous avec la personne que vous connaissez à peine.

Les conséquences vous les savez déjà, les échecs scolaires et universitaires pour les uns tandis que pour les moins avertis les retombées sont très lourdes, à vous de les deviner !

En ce qui me concerne, je suis déterminé à amoindrir mon accès à l’Internet parce que je n’aimerais pas tomber aussi dans le même piège que quantité de jeunes. N’oublions pas qu’une utilisation modérée de réseaux sociaux, nous permettrait d’avoir plus de temps pour faire des choses concrètes et peut être plus avantageuses, raison pour laquelle soyons toujours équilibrés.