Shilo MM

Le rôle de la radio dans le processus électoral congolais

Dans un Congo immense avec une population en grande majorité pauvre, pendant le processus électoral, pour informer, sensibiliser et atteindre toutes les couches de la société congolaise, l’on recourt à la radiodiffusion.

Après plusieurs périodes de tyrannies sous l’ex-Zaïre, pour conscientiser tous les congolais sur le nouveau vent de la démocratie qui nous offre présentement la possibilité d’élire librement nos dirigeants, la radio joue un rôle prépondérant.

Contrairement à la croissance de la population, l’économie congolaise quant à elle, est stationnaire, pour ne pas dire en régression. Une grande majorité de congolais ne possédant pas un poste téléviseur à cause de son prix élevé (ou en possède mais l’accès à l’électricité est limité ou inexistant), pour suivre de près les actualités locales, nationales et internationales, l’on préfère les postes radiorécepteurs portables ou fixes, mais généralement avec un accumulateur.

L’omniprésence du transistor dans le vécu congolais a largement contribué à l’accroissement de nombreuses stations de radio gouvernementales, commerciales, communautaires, rurales et confessionnelles à travers tout le Congo.

Dans le cadre du processus électoral, pour attirer l’attention de tous les exploitants radiophoniques sur le rôle important à jouer, Modeste Mutinga, ex-président de l’ex-HAM (Haute Autorité des Medias) lança cette interpellation lors des assises de l’Association des radios associatives et communautaires du Congo (Arco) : « Il a déclaré que les radios communautaires appelées à encadrer les élections et les candidats en compétition ont la lourde responsabilité de faire prendre conscience au peuple des enjeux électoraux, et de son devoir civique, voire constitutionnel d’électeur qui en découle»*.

Cela dit, les radios ont pour missions d’aider le congolais. Tout d’abord à remplir son devoir civique, en s’enroulant et en votant, mais encore à voter utile, c’est-à-dire de n’est pas se laisser séduire ou corrompre par les discours politiques que nous savons tous, sont souvent démagogiques.

 

Photo : Un jeune congolais en visite au Centre de distribution de Modulation de la Radio Télévisin Nationale Congolaise, source www.tekaplus.net

* Pour voir l’intégralité, suivez ce lien https://www.cooperation.net/samyz/l-importance-des-radios-communautaires?view=true

Tout savoir sur le paysage médiatique congolais


L’alcool tue la nation russe

« Za vashe zdorovye ! » c’est le genre d’exclamation russe qui jaillit habituellement entre amis qui prennent un verre ensemble, cela veut dire « A votre santé ! ». Étrangement, au lieu qu’il contribue réellement à la bonne santé, l’alcool aujourd’hui ruine plusieurs vie en Russie.

Prenons un exemple, si l’on cherchait à savoir le pays le plus grand consommateur d’alcool, sûrement le finaliste serait peut être l’Allemagne, soit la France ou les Etats-Unis, quant au jury, il sera constitué par la Russie. Savez-vous pourquoi ?

Hormis la violence faite à la femme et l’usage du tabac, la consommation de la boisson alcoolisée est un autre problème majeur dans l’actuelle Russie. Il devient de plus en plus difficile de rencontrer un russe qui ne s’en sert pas.  Comme une culture, dans les ruelles les jeunes et vieux flânent avec des bouteilles de boissons à la main.

Et cela contribue en grande partie à la dépravation avancée des mœurs, car sous l’effet de l’alcool, tout peut se faire : débauche, bagarre, dispute ou toute autre forme d’immoralité que l’on n’oserait peut être pas en état normal.

Curieux que je suis, ayant remarqué un taux élevé de divorces dans les foyers russes, j’ai approché quelques familles monoparentales pour en connaître les véritables motivations. D’après les témoignages recueillis, la cause principale de ruptures est que la plupart d’hommes sont ivrognes, ils préfèrent se soucier de leur bouteille que du bien être de leur famille.

Cette culture de consommer l’alcool sans raison s’est propagée et se transmet de génération en génération et la jeunesse actuelle devient irréformable, comme le témoigne la vidéo ci-dessous que j’ai réalisé au mois d’avril dernier, à mon retour de Dakar après une brève formation Mondoblog.

Dans le train électrique qui m’a conduit de Moscou vers Vladimir j’ai interrogé un russe ivre, bien que n’étant pas disposé à me répondre, j’ai quand même réussi à lui soutirer des informations utiles.

[youtube FQ3lVjakhCs]

La boisson alcoolisée : Les uns en font un usage nocif, tandis que les autres en sont les véritables dépendants. Quels que soient votre âge, votre sexe ou votre nationalité, vous n’êtes pas à l’abri des dangers de l’alcool (le système nerveux menacé, les maladies du foie et cancer). Pour ne pas en devenir un accros, faites comme moi, buvez avec modération et occasionnellement.


Rendez-moi mon enfance!

Selon la Convention relative aux droits de l’enfant, ce dernier a droit à une aide et à une assistance spéciale, tandis que pour l’épanouissement harmonieux de sa personnalité, il doit grandir dans un milieu familial, dans un climat de paix, de bonheur et d’amour. Où en sommes-nous avec ladite convention?

Aujourd’hui malheureusement, la réalité est loin de cet idéal. A travers les grandes métropoles du monde et particulièrement africaines, plusieurs enfants sont dans les rues, vendus, discriminés ou exploités par des adultes impitoyables.

L’Afrique, comme toujours est à la première position en terme de délit commis contre les enfants, avec les différentes guerres politiciennes que connaisse le continent noir, chaque année plusieurs familles sont disloquées et les enfants enrôlés de force dans le rang des troupes armées ou pire encore utilisés comme bouclier humain et ce, malgré les condamnations émanant de la communauté internationale. En essayant de revisiter la deuxième guerre du Congo, j’ose croire que vous en apprendrez davantage sur les enfants soldats.

L’exploitation des enfants n’est plus à démontrer, dernièrement lors d’un séjour sénégalais j’ai croisé plusieurs d’entre eux dans les rues de Dakar, tous ont un but, quémander pour trouver de l’aumône, afin de satisfaire aux exigences des Marabouts pendant toute la durée d’apprentissage du Coran, que ce soit l’Etat sénégalais ou les organismes qui prétendent défendre les droits de l’enfance n’ont pas réussi à stopper ce genre d’exploitation.

En République démocratique du Congo, la plupart d’enfants congolais de nos jours sont victimes des églises locales de la chrétienté, ils sont marginalisés et obligés parfois à quitter le toit parental. Pour le seul cas de Kinshasa, ils sont plusieurs milliers à dormir à la belle étoile. C’est ce qui favorise la délinquance et la prostitution juvéniles, respectivement chez les garçons et les filles (voir la vidéo).

[youtube UzFlys09u2A]

Tout comme au Congo, la situation est encore alarmante en Amérique latine, où l’on parle des enlèvements, des tortures ou encore d’exploitations sexuelles des enfants (voir la Situation des enfants dans le monde)

Ne restons pas insensibles

« Disons tous NON à l’exploitation des enfants dans le monde »

Sachant que l’enfance est la période fondamentale de la vie qui peut déterminer le devenir d’une personne et d’un peuple, nous sommes tous invités à promouvoir les droits et libertés de l’enfant, dans le but d’éviter dans nos sociétés futures des adultes avides, cruels ou encore nuls.

 

Source photo: https://www.commondreams.org/files/images/child_soldier.jpg

 

Dans la Convention relative aux droits de l’enfant, les Nations unies ont proclamé que l’enfance a droit à une aide et à une assistance spéciales , tandis que pour l’épanouissement harmonieux de sa personnalité, l’enfant doit grandir dans le milieu familial, dans un climat de paix, de bonheur et d’amour. Où en sommes-nous avec ladite convention?

Aujourd’hui malheureusement, la réalité est loin de cet idéal. A travers les grandes métropoles du monde et particulièrement africaines, plusieurs enfants sont dans les rues, vendus, discriminés ou exploités par des adultes impitoyables.

L’Afrique, comme toujours est à la première position en terme de délit commis contre les enfants, avec les différentes guerres politiciennes que connaisse le continent noir, chaque année plusieurs familles sont disloquées et les enfants enrôlés de force dans le rang des troupes armées ou pis encore utilisés comme bouclier humain et ce, malgré les voix de condamnation émanant de la communauté internationale. En essayant de revisiter la deuxième guerre du Congo, j’ose croire que vous en apprendre davantage sur les enfants soldats.

L’exploitation des enfants n’est plus à démontrer, dernièrement lors d’un séjour sénégalais j’ai croisé plusieurs d’entre eux dans les rues de Dakar, tous ils ont un but, quémander pour trouver de l’aumône, afin de satisfaire aux exigences des Marabouts pendant toute la durée d’apprentissage du Coran, que ce soit l’Etat sénégalais ou les organismes qui prétendent défendre les droits de l’enfance n’ont pas réussi à stopper ce genre d’abus.

Parallèlement, il existe une autre forme de discrimination des enfants en République démocratique du Congo, la plupart d’enfants congolais de nos jours sont victimes des églises locales de la chrétienté, ils sont marginalisés et obligés parfois à quitter le toit parental. Pour le seul cas de Kinshasa, ils sont plusieurs milliers à dormir à la belle étoile. C’est ce qui favorise la délinquance et la prostitution juvéniles, respectivement chez les garçons et les filles (voir la vidéo).

Tout comme au Congo, la situation est encore alarmante en Amérique latine, où l’on parle des enlèvements, des tortures ou encore d’exploitation sexuelle des enfants (voir la Situation des enfants dans le monde)

Ne restons pas insensibles

« Disons tous NON à l’exploitation des enfants partout dans le monde »

Sachant que l’enfance est la période fondamentale de la vie qui peut déterminer le devenir d’une personne, nous sommes tous invités à promouvoir les droits et libertés de l’enfant, dans le but d’éviter dans nos sociétés futures des adultes avides, cruels ou peut être nuls.


La langue française en fête

Aujourd’hui les  francophones du monde entier célèbrent la Journée internationale de la Francophonie. Chaque 20 mars, plusieurs manifestations sont organisées dans le but de promouvoir la langue française: concerts, expositions, concours, gastronomie, rencontres littéraires et poétiques… Les francophones profitent aussi de cette journée pour affirmer leur solidarité et leur désir de vivre ensemble, dans leurs différences et leur diversité.

Pour l’année 2011, cette journée est consacrée essentiellement à la jeunesse, une occasion pour nous jeunes d’en profiter pleinement. Le discours du Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf a beaucoup attiré mon attention, car il dit : il est de la responsabilité des Etats et gouvernements d’initier des politiques nationales innovantes et ambitieuses en matière d’éducation, de formation, d’enseignement supérieur, d’insertion professionnelle, mais aussi d’emplois stables et qualifiés.

En s’inspirant de ce discours, nous pouvons exiger des nos Etats et gouvernements encore plus de considération vis-à-vis de la jeunesse.

« La Francophonie, c’est cet humanisme intégral qui se tisse autour de la terre, cette symbiose des énergies dormantes de tous les continents, de toutes les races qui se réveillent à leur chaleur complémentaire » Léopold Sédar Senghor

Nous sommes plus de 200 millions à travers le monde à parler le français, jeunes et vieux. Contribuons à son universalité, car à l’apogée de sa gloire au XVIIe siècle, c’était la langue diplomatique internationale. Tandis qu’aujourd’hui, le français cherche sa place dans le monde. Son décroissement est attribuable à la montée en puissance de l’anglais.

L’avenir de la langue française se trouve particulièrement en Afrique, nous demandons à l’Organisation Internationale de la Francophonie d’apporter  un soutien logistique aux Etats francophones pour la sauvegarde imminente de la langue de Molière. Mais aussi d’encadrer et de former particulièrement les jeunes, car le devenir que nous voudrions ne sera possible qu’avec une jeunesse consciencieuse, talentueuse  et responsable.

 


La femme ne doit pas se taire !

Lapidées en Afghanistan et en Somalie, battues en Iran et violées en République démocratique du Congo, les femmes aujourd’hui sont victimes de plusieurs atrocités à travers le monde et souffrent de la cruauté des hommes.

Les statistiques concernant la violence à l’égard des femmes sont épouvantables. D’après le rapport de l’ONU, la violence faite à la femme est un problème universel et elle peut avoir différentes formes : physique, sexuelle, psychologique et économique que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de leurs maisons. Même les pays dits avancés n’y échappent pas.

Et au moins une femme sur trois dans le monde a été battue d’après le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon, forcée à avoir des relations sexuelles ou maltraitée d’une autre façon au cours de sa vie. Aujourd’hui, la plupart des états reconnaissent leur responsabilité de protéger les femmes de la violence, mais la réalité sur terrain est tout autre.

Brisons le silence en cette journée du 8 mars

Malgré que l’opinion internationale soit informée de la situation des femmes dans le monde, les violences faites à ces dernières restent pour la plupart de cas impunies à ce jour. Raison pour laquelle disons que la femme ne doit pas se taire mais débattre et résister pour enfin retrouver sa dignité.

C’est dans cette optique que plusieurs manifestations sensibilisatrices des femmes seront organisées en ce jour mémorable dans la capitale mondiale du viol, pour ne pas dire en République démocratique du Congo où un grand nombre de femmes ont été victimes d’agressions sexuelles.

« De récentes études  ont  montré que  les  femmes  ont  plus de chances  de sortir  saines  et  sauves  d’une  tentative de  viol si elles se  débattent  que  si elles  pleurent  ou  supplient  leur agresseur »

A travers le monde, plusieurs femmes sont violées, battues ou abandonnées par leurs maris, il leurs faut élever toutes seules les enfants. D’un autre côté, nombreuses sont discriminées.

A la question de savoir pourquoi tant de profanations à l’égard de la race féminine, l’une des raisons majeures est que le sexe et la violence envahissent les écrans de télévisions et du cinéma, la radio, les journaux, les magazines et les affiches (). En quelque sorte, les gens ne font plus que pratiquer ce qu’ils ont vu et entendu.

La lutte appartient à nous tous

Présentement c’est une femme congolaise qui est violée, une somalienne lapidée ou bien encore une iranienne battue. Si nous ne nous impliquons pas dans la lutte contre les violences féminines, demain ce sera peut être notre propre sœur, mère ou épouse qui en sera victime.

Sans plus tarder et tous ensemble, travaillons pour un monde réellement juste en dénonçant tous les auteurs des crimes commis contre les femmes dans notre environnement ou bien pendant les conflits armés.

[youtube KRMZou-GClA]

Grâce à cet article, la communauté « Jeunes Congolais » rend hommage à toutes les femmes du monde et se fait l’un des défenseurs de la liberté et du développement de la femme.